Philippe Cognée. La peinture d'après

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TÊTES D’HOMMES 1989

Du 2023-03-15 10:00:00 au 2023-07-16 19:00:00

À l’occasion de sa réouverture, le 15 mars 2023, le musée Bourdelle consacre à Philippe Cognée (né en 1957) sa plus importante rétrospective à Paris. Déployée dans l’aile conçue par Christian de Portzamparc, l’exposition « Philippe Cognée. La peinture d’après » est articulée autour du Catalogue de Bâle, un ensemble vertigineux d’un millier de pièces de l’artiste. Peintre, mais aussi sculpteur, Cognée dialogue avec ses pairs, parmi lesquels Antoine Bourdelle, figure tutélaire assumée.

Adresse : Musée Bourdelle, 18, rue Antoine Bourdelle, 75015 Paris
Comment y aller en métro ou en bus :

Tarif :

De 8 à 10 euros


Réservation : non

Réalisé entre 2013 et 2015, cet ensemble est constitué d’un millier d’œuvres élaborées selon un même protocole : l’artiste, après avoir déchiré des pages issues des catalogues d’Art Basel, peint une copie de et sur la reproduction d’une œuvre – signée Jeff Koons, Pablo Picasso ou Alberto Giacometti ou d’un artiste moins célèbre, voire oublié. Cette repeinture, qui épouse le format exact de la reproduction photographique qu’elle vient recouvrir, conjoint donc, dans un même geste, dans un même mouvement, une disparition et une apparition.

Contrecollées sur aluminium, ces œuvres sont présentées les unes à côté des autres au cœur d’un long labyrinthe, formant une frise hypnotique. Pareilles à des photogrammes, elles dessinent un plan ou un travelling. La peinture apparait ainsi comme un fil rouge, ou un fil d’Ariane…

Le Catalogue de Bâle

Ce projet crucial est précédé par une longue séquence liminaire, qui atteste la préexistence et l’ancrage de notions majeures dans le travail de l’artiste : la « repeinture » et la prolifération formelle. Ainsi, des peintures et des sculptures rappellent combien Philippe Cognée s’emploie à explorer, depuis les années 80, le recouvrement par la peinture, la saturation optique et l’héritage de ses aînés – Velázquez, Ingres ou Rubens. L’artiste en est conscient : on peint toujours après, et d’après.
Enfin, une grande salle, comme piégée dans le labyrinthe, constitue la troisième séquence de cette exposition : tandis qu’une Tête de taureau (1989) – sculpture archaïsante évoquant le minotaure – fait face au Grand Masque tragique (1901) de Bourdelle, les cimaises accueillent six toiles monumentales et inédites appariant la fleur à la sculpture : l’une et l’autre ne sont-elles pas traversées par une même sève vitaliste, par un même principe de germination ?

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